Du vélin, encore et toujours ! A force de se creuser les méninges et de rédaction, j'aurais le crâne aussi énorme que l'égo des princes et des mains plus épaisse que celle des plus anciens forgerons, je vais finir par ressembler plus à une créature du sans nom qu'à une incarnation de déos...
Le chambellan s'en navra à rester trop souvent assis, son corps n'était plus autant soumis aux labeurs des longues marches à travers la campagne ou par le travail de la terre auquel il s'était toujours pris plaisir de faire, l'usage de la force des bras pour un travail honnête, désormais remplacer par la force de l'esprit, ce n'était pas un mal mais il n'avait plus le temps d'alterner les deux à son plus grand dam.
Un page lui fit remarqué qu'il était attendu à l'entrée, n'aillant nul autre détail, le blond s'en contenta et quitta son bureau, traversant les grands couloirs de la chancellerie pour enfin finir par arriver par là où tout commence pour chaque diplomate.
Il s'inclina respectueusement, saluant l'homme en face.
Salut à vous, je suis Erandil, chambellan du Bourbonnais-Auvergne, je vous souhaite la bienvenue en ces lieux.
En quoi puis-je vous être utile ?