Accès aux diplomates etrangers au Bourbonnais-Auvergne

Leg discutait avec son nouvel homologue lorsqu'elle vit arriver Modsognir , elle lui sourit en répondant à son salut

et déposa son verre sur la table, verre qu'elle manqua renverser lorsqu'elle entendit le compliment de son vice chambellan
et voilà, elle allait ,encore, se mettre à rougir ....et pour dissiper son embarras , le regarda d'un air amusé, s'inclina

Votre Excellence, , je te remercie pour cette si gentille appréciation, je suis sure cependant, que Messire Smurf a laissé en Artois , gentes et nobles Dames
on dit les Artésiennes très belles


Souriant aux deux hommes, la jeune femme poursuivit

Votre Excellence, si vous voulez bien me suivre , je vais vous montrer votre bureau

Le forgeron regarda circonspect son verre de liqueur de Chataigne...après le chouchen breton, le vin pétillant champenois, voici la liqueur de châtaigne... il mit le nez au dessus hsitoire de relever les arômes...

Boudiou, ça pique autant que quand on s'assoit dessus. Allé...cul sec........glaps..hum...tousse...on sent bien le fruit hein...tousse

Avant que sa belle homologue ait eu le temps de répondre, le vice-chancelier arriva et se mit à venter les mérites de son ambassadrice.

Je partage également votre avis Excellence, si la nouvelle politique du Bourdonnais -Auvergne consiste à mettre d'aussi jolies ambassadrices, travailleuses encore en plus, permettez moi de vous dire que ca risque de très bien marcher.

Puis en se tournant en souriant vers son homologue

Effectivement j'en laisse de très jolies en Artois, mais si c'est pour en retrouver d'autres aussi charmantes ailleurs, je ne regrette pas le voyage.

Le forgeron remercia et salua le vice-chambellan puis suivit Legowen dans son bureau.

[Ce matin là, la bedaine rebondie par le bombance de la veille]

Ben quand même, c'est bien sympathique de faire la tournée des popotes pendant la fête du petit christos. Certes, on a trop souvent les dents du fond qui baignent, mais quand même. Après Melgeuil, Clermont, donc... Découvrons donc les spécialités du coin.

Izaac pris sont ton le plus rasant et barbant qu'il connaissait.

Ola mon bon môssieur, Excusez moi, mais vos couloirs sont nombreux, et je m'y perds un peu. Je me nomme izaac, je suis conseiller dans le canton souverain de Genève. Vous savez, c'est une jolie cité près du Lac. Du même nom.

Accessoirement, je suis également diplomate, et je viens ici présenter mes lettres de créances à qui de droit. Vous voulez bien m'indiquer la route ?

Izaac eut bien du mal à retenir un rot qui montait bien vite. Décidément, il n'aurait pas du abuser du machin à la châtaigne de pachillou...

Chambellan... Comment doit-on appeler les chambellans déjà... Izaac tenta de se remémorer la chose... Excellence, Votre Magnificence, Ta Majesté... Il ne savait plus. Ellezaïmère le lui avait pourtant dit, jadis.

Je viens de Languedoc, Seigneur Chambellan. Les gens du comte là-bas m'ont dit bien du bien des gens de chez vous. J'ai voulu voir par moi-même. Je suis mandaté par mon canton afin qu'il soit connu de tous que les genevois offrent leur amitié aux gens de paix.

Izaac se dispensa de corriger le chambellan. non Genève n'était point un duché, mais bien l'un des onze cantons souverains de la Confédération Helvétique. Il n'était pas temps de pinailler sur les détails des chartes.

Nous avons ouï que certain chez nous, que nous voulons mettre au bout d'une corde, avait pris les chemins de l'ouest. Nous souhaitons nous entretenir avec qui de droit sur ce sujet.

A titre personnel, je suis grand curieux des mœurs et coutumes des gens d'ailleurs de chez nous. Je suis en outre grand amateur de boustifailles et de pêche à la mouche, et le Seigneur Pachillou m'a dit grand bien de vos torrents.

L'Auvergne... Aux dires de certains anciens, la province la plus froide de toute la France...
Pour sa part, il faisait froid partout, à partir du moment ou la neige recouvrait les sols. Elle avaict horeur du froid, de la neige et du gel, pourtant il luy fallaict bien faire le voyage. Bien sur, une ambassadrice donnait régulièrment des nouvelles de la province, mais voila bien longtemps que le Bourbonnais-Auvergne n'avaict point vu de diplomate mainois entre ses murs. Et elle avaict voulu changer cela, puisqu'elle avaict entamé quelques semaines auparavant une tournée de toutes les ambassades dénuées de représentant mainois. Autant dire que cela représentait beaucoup de provinces, le Maine estant plus une terre de guerriers que de diplomates...
Ce fut donc emmitoufflée dans une épaisse cape de velours bleu, une étole de laine épaisse sur sa brune chevelure retenue par un chignon serré sur sa nuque, et des gants de cuir que la mainoise pénétra dans la salle que luy avaict montré le garde à l'entrée du bastiment. A la personne qui se présenta devant elle, la jeune femme déclara.

Bonjour, je suis Eloin Donatello-Bellecour, chambellan du Maine. J'aimerais avoir accès à mes bureaux, je vous prie.

Eloin adressa un sourire à l'homme qui vint l'accueillir, heureuse de faire connaissance avec le chambellan bourbonnais.

Enchantée de vous rencontrer, Excellence... Je serais curieuse de savoir ce que l'on dit de moy dans vos contrées !

Eclat de malice au fond du regard tandis qu'elle retire cape, gants et étole de laine et les confie à un page attendant à costé d'elle, avant que de suivre son homologue à travers les couloirs du bastiment.

Mon voyage s'est bien déroulé, je vous remercie.

Le nouveau chancelier du Berry arriva à l'entrée de la chancellerie Auvergnate et dit :

Bonjour, veuillez annoncer Thomas de Clérel, Chancelier du Berry, s'il vous plait.

Le Duc leva un sourcil :

Si je vous dis que c'est moi, ce n'est certainement pas pour vous dire que c'est quelqu'un d'autre.

Dame Kaprice a d'ailleurs été révoquée au cours du mois de Décembre par Sa Grâsce le Duc de Berry Thomas de Clérel, c'est à dire moi.

Ceci étant dit, il fait froid, dois-je rentrer en Berry ou vous m'offrez la chaleur d'un bureau ? sourit taquin