Visite de l'ambassadrice du Comté d'Armagnac et Comminges

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 25/10/2011

J'avais longuement chevauché pour parvenir jusqu'aux BA. Bien que je me faisais une joie de refouler ce sol connu, j'avais laissé derrière moi une partie de moi même. Non sans un pincement au coeur j'avais préparé mes bagages, avait soigneusement rangé ma lettre de créance, dit aurevoir à mon entourage, embrasser mon prince crapal pour la dernière fois avant un long moment et j'avais pris mon courage à deux mains. Je chevauchai sur Incandescent Roanne filant dans le vent léger de cette fin de mois d'avril ensoleillé.

Dès que je vis les frontières du BA mon coeur s'accéléra, je l'avais quitté depuis des mois déjà et de sentir mon équidé fouler ce sol me remplissait de joie. Peut-être aurais-je le temps de rendre visite à ma famille mais le plus important était d'aller me présenter à la chancellerie afin de rencontrer mon homologue. Peu à peu je parvins jusqu'au poste de garde puis je me dirigeai à grand galop vers la chancellerie. Bientôt je reconnu la bâtisse qui me faisais face, je souris et tirai légèrement sur les rennes de ma monture pour le faire changer d'allure. Je tapotai sur son encolure et lui murmurait :

- Nous y sommes, Incandescent Roanne, tu as bien travaillé mon beau.

Nous finîmes la route dans un léger trot qui nous mena devant les portes de la chancellerie. Je regardai autour de moi puis je me décidai à parler au garde qui se tenait devant moi.

- Bonjour, je suis Margaut de Roanne, je viens, en tant qu'ambassadrice du Comté d'Armagnac et Comminges.

Je posai ma main dans ma besace et en sorti ma lettre de créance que je montrai au garde.

- Voici ma lettre de créance.

Citation :: Pòble de Armanhac e de Comenge , qu'il soit porté à votre connaissance que :
Par la présente , Nous , Vladimir Goutchkov , Chancelier des Comtés d’Armagnac et de Comminges de par la volonté comtale,
Au nom d'Alcide , Comte d'Armagnac et de Comminges,
A ceux qui liront ou se feront lire le présent écrit ,

Salutations ,

Afin que nous vivions en harmonie et en paix avec nos voisins pour la prospérité de tous ,
Afin que soient préservés les intérêts de notre province ,
Afin que la voix de nos dirigeants soit portée et entendue jusque par delà les frontières ,
Procédons à la nomination des ambassadeurs des Comtés d’Armagnac et de Comminges.

Nommons , Son Excellence Margaut d'Azayes , Ambassadeur de nos terres près du Duché du Bourbonnais-Auvergne.

Rédigé en le Domaine de Bonàs , siège de la Diplomatie d'Armagnac et Comminges le XXIV du Mois de IV de l’An de Grâce MCDLXI
En témoignage et preuve de quoi , nous , Vladimir Goutchkov ,
Chancelier des Comtés d’Armagnac et de Comminges ,
Avons décidé d’apposer notre signature à la présente lettre.

Agwalenn tout juste nommé Chambellan , ne savait ou de la tête, à peine un Ambassadeur installé qu'un huissier vint le prévenir de l'arrivé d'un autre, que d'activité en ce moment.
Passant la tête par le baillement de la porte il vit une Ambassadrice, le temps pour lui de s'arranger quelque peu et le voilà qu'il pousse la porte.
Il pris le parchemin que lui tendit le garde tout en regardant la Dame qui se présentait devant lui.

Bonjour Excellence Margaut, je suis Agwalenn, Chambellan du Bourbonnais Auvergne, soyez la bienvenue en notre chancellerie.
Je pense que vous avez fort envie de vous reposer dans vos appartements je vais vous y accompagner.

Passant à côté de l'Ambassadrice il lui tendit la main pour l'accompagner.

Venez, c'est par ici.
J'ose espérer que vous avez fait bon voyage, les routes sont peu sures en ce moment.

Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 06/10/2012

Petitrusse croise le nouveau Chambellan avec une dame. Il salue les deux personnes puis continue son chemin.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 25/10/2011

Bien plus rapidement que je le crus un homme de belle allure s'approcha de moi. De loin et quelque peu gênée par le soleil je ne voyais pas de qui il s'agissait. Néanmoins vu son empressement à venir dans ma direction et étant donné qu'il n'y avait que moi à l'extérieur je supposais, à raison, qu'il venait pour moi. Aussi, je démontai d'Incandescent Roanne et je tandis les rennes à un garde lui demandant de bien vouloir mettre mon équidé en lieu sur. Je regardai alors l'état de mes habits et me rendis compte que la longue route avait eu raison de leur couleur. Ternis par les dépôts de poussière qui les recouvrait, j''époussetai l'ensemble afin de me rendre présentable. A peine avais-je terminé mon rapide nettoyage que mes émeraudes rencontrèrent les pieds de l'homme qui était désormais à deux pas de moi.

Je relevai mes yeux vers lui et le regardai avec attention. Son visage ne m'était pas inconnu, bien que j'avais grand mal à réussir à remettre un nom dessus. Je réfléchissais et supposai, à tord cette fois, qu'il s'agissait de mon homologue.

Bonjour Excellence Margaut, je suis Agwalenn, Chambellan du Bourbonnais Auvergne, soyez la bienvenue en notre chancellerie.

Agwalenn !!!, mais oui, bien sur, Agwalenn, le Prévôt, que j'avais rencontré lorsque je vivais encore à Murat, et bien le monde est petit. Il se présenta à moi comme le Chambellan, or, dans mes souvenirs le chambellan était une femme, il semblerait que la chancellerie du BA soit en plein renouveau comme celle d'Armagnac et Comminges.
Alors que lentement je déposai ma main dans le creux de celle du Chambellan, qu'il avait tendu vers moi, je hochai, au même moment, légèrement de la tête pour le remercier.

- Votre Excellence, je vous remercie de venir en personne m'accueillir, je pensais, innocemment je dois l'avouer, que mon homologue viendrait à ma rencontre.
- Bien que le Comté d'Armagnac et Comminges ne soit pas très éloigné du Duché du BA, la route et quand même fort longue. C'est, donc, avec plaisir que je prendrai un peu de temps pour me reposer avant de, j'espère, pouvoir m'entretenir avec son Excellence l'ambassadeur du BA auprès du Comté d'Armagnac et Comminges.

Je venais à peine d'achever ma phrase qu'un homme passa non loin de nous. Je le regardai un instant et répondis à son salut par un hochement de tête, puis je continuais ma route vers mes appartements.

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